(Requalifier et densifier) les entrées de villes

Avec ses commerces franchisés, ses successions de ronds-points à l’anglaise et ses étendues démesurées de parkings à l’air libre, les entrées de ville sont l’incarnation de la ville générique globalisée. Si bien croquées en 2012 dans le Grand soir, film de Benoît Delépine et Gustave Kervern, toutes se ressemblent et plus rien ne les accroche au lieu sur lesquelles elles se sont soudainement étalées.

Requalifier une entrée de ville, c’est essayer de réinscrire un développement éclair dans le temps long. Redonner peu à peu l’espace au piéton, tisser des liens inter-quartiers, réinvestir les vides, déminéraliser les sols, remettre à l’air libre un cours d’eau autrefois busé. Le terrain de jeu est immense et ses enjeux pluriels stimulants.